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Les concerts de Champs Libres 2007

Champs libres 1

Vendredi 1^er juin 2007 - 20h30
Strasbourg, Musée d’Art Moderne

Ce soir, dialogue des générations où le pionnier Stockhausen nous propose une métaphore spectaculaire de la recherche musicale, lançant les musiciens dans l’exploration d’un immense tam-tam, micro au poing. Les “résultats” en sont restitués et retravaillés en direct.
Déjà remarqué dans Champs Libres 2006 pour ses œuvres iconoclastes, Arthur Kampela revient pour deux pièces en création mondiale, et jouées en sa présence, croisant instruments et électronique.
Plus jeune, Daniel Salecich nous propose une pièce étonnante mêlant bruits de la rue, sons industriels, samples, entre lesquels le violon semble, à travers ses improvisations, tenter de se frayer un chemin. Un clin d’œil aux tentatives de l’individu de retrouver sa place dans un monde moderne de plus en plus déshumanisé ?

Champs libres 2

Vendredi 8 juin 2007 - 20h30
Strasbourg, Hall des Chars


Autre pionnier majeur, le hongrois Eötvös fait écho à Stockhausen et nous propose son approche à la fois scientifique et intuitive de l’électroacoustique qui préfigure la musique électronique moderne.
Même approche entre art et science avec le britannique Davismoon qui s’inspire de combinaisons mathématiques dans ses compositions. A entendre également ce soir là, la coréenne Sungji Hong, avec une œuvre suspendue entre tension, conflit et interaction des instruments. A découvrir, enfin, “Jetzt, Miss !” de Eötvös en création française.

Champs libres 3

Vendredi 15 et samedi 16 juin 2007 - 20h30
Strasbourg, Hall des Chars, salle d’exposition

For what they are - Création mondiale

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Création musicale multimédia à base de sons, mouvement et lumière.
Pour percussions, danse, lumière, dispositif audiovisuel en direct et public.
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Dès Champs Libres 2006, l’Ensemble Linea chercha, avec l’aide du chorégraphe Renatus Hoogenraad, à réinventer les rapports entre public et musicien. Cette année, c’est au compositeur allemand Bernd Schultheis que le festival donne carte blanche.
Avec For What They Are, inspiré d’une nouvelle de Beckett, Bernd Schultheis et Linea proposent un spectacle interactif d’un genre nouveau, bousculant les repères traditionnels, et abolissant les frontières entre musique, danse, son, image et mouvement.
Les instruments sont disposés un peu partout dans la salle. Pas de scène, pas de sièges, le public se fraye un chemin à travers les installations, et évolue au cœur de l’action musicale.
Celle-ci est le matériau de départ : observant puis restituant les gestes que font les percussionnistes, une danseuse développe, en écho, un nouveau répertoire de mouvements. Ses déplacements, ceux des musiciens, vont influencer ceux du public, et inversement.
Des microphones et des caméras de surveillance enregistrent l’évènement. Les sons et images sont retravaillés par l’ordinateur pour être diffusés dans la salle par haut-parleurs et projecteurs.
Comment le public va-t-il réagir en prenant conscience, à la fois qu’il joue un rôle et qu’il est filmé par les caméras ?
Quelle dynamique de mouvement va se construire en fonction de ces différents paramètres : musiciens, danseuse, public, caméras, écrans, haut-parleurs… Quelles interactions vont-ils développer ?
En création mondiale à la Friche Laiterie, un spectacle “à vivre”, et une réflexion passionnante sur l’identité, le regard et le comportement de chacun, dans une société où la technologie modifie la place de l’intime et de l’individu.

Un laboratoire proposé par la Friche Laiterie

Champs libres 4

Vendredi 22 juin 2007 - 20h30
Strasbourg, Hall des Chars
“HOMME-MACHINE”
par Proxima Centauri


Dans le cadre d’un échange entre Linea et Proxima Centauri, Champs Libres accueille l’ensemble bordelais pour une soirée carte blanche.
Ce concert conclut cette édition de Champs Libres, en offrant un regard nuancé sur les liens entre musique et technologie. Dans la machine, les musiciens louent le formidable outil, ses nombreuses possibilités, et son étonnante capacité à s’adapter à différentes situations et à évoluer en phase avec son époque.
Cependant, ils redonnent au musicien sa vraie place, celle du créateur, dont la principale qualité est la sensibilité au monde extérieur, et auquel la machine ne pourra jamais se substituer.
C’est cette “nouvelle poétique de la musique mixte” que propose d’explorer ce concert.